Presse

2 février 2018

[TRIBUNE] French Fab : après l’industrie 4.0, l’intégration 4.0

L’industrie de demain sera hybride, agile, augmentée, responsable. Mais elle sera surtout une source de richesses économique et sociale pour les territoires qui sauront la développer de façon durable afin de profiter de toutes les sources d’intégration. Découvrez la nouvelle Tribune OPEO de Michaël Valentin, publiée sur Alliancy. Bonne Lecture !

La french fab

Le quatrième âge de l’industrie est en marche. Il se traduit par des bouleversements sociaux, environnementaux, organisationnels et humains qui dépassent de très loin le cadre économique. L’une des clés du succès, de la French Fab est l’intégration dans le monde de « l’industrie 4.0 ». Elle prend au moins quatre formes complémentaires :

  1. Stratégique, l’intégration « 1.0 » est verticale et concerne la chaîne de valeur dans son ensemble : grâce aux nouvelles technologies et aux plateformes, il est de plus en plus facile d’accéder au client final et de contourner la chaîne de valeur, par une intégration plus importante en interne ou avec des partenaires.
  2. Organisationnelle, l’intégration « 2.0 » est horizontale et concerne les fonctions ainsi que les modes de leadership des entreprises industrielles : pour profiter du numérique il faut décloisonner afin que les décisions se prennent vite et que les données, l’or bleu du XXIe siècle, circulent de façon fluide pour être utilisées dans la création de valeur.
  3. Technologique, l’intégration « 3.0 » est transversale pour permettre d’hybrider les métiers traditionnels de l’industrie avec ceux du numérique et de la gestion du changement : la transformation associée aux changements de technologie est d’une telle ampleur qu’elle ne peut s’accomplir en travaillant en « silos ».
  4. Responsable, l’intégration « 4.0 » est périphérique. Elle permet à la fois d’assurer une coexistence harmonieuse entre l’usine et son territoire, de maximiser l’économie circulaire, de réduire l’empreinte carbone, la consommation énergétique et la pollution et de faciliter la collaboration locale entre entreprises, dans les filières, ainsi qu’avec les pouvoirs publics, les écoles, les riverains et d’une façon générale avec tout l’écosystème de l’usine. Elle permet enfin et surtout de redynamiser l’emploi dans les territoires que Christophe Guilluy appelle « périphériques ».

La production d’intégration est donc bien engagée avec à la clé une reprise majeure de l’économie locale dans les territoires français. La French Fab devrait largement permettre d’accélérer le mouvement. Reste à déployer massivement des initiatives qui sont aujourd’hui isolées dans quelques vitrines ou quelques territoires précurseurs.

Industrions plus pour intégrer plus !

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